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Savoir semer pour mieux récolter, apprendre à faire germer nos graines intérieures

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Nous voici engagés dans la belle saison du printemps. La gestation de nos projets ou désirs est terminée (cette gestation se faisant durant l’hiver). Ceux-ci sont prêts à éclore. Ils ne demandent qu’à être semés pour germer et se matérialiser pleinement. C’est ce que représente le printemps : semer afin de récolter à l’automne.

Quel est le projet que vous murissez peut-être en vous depuis tous ces longs mois d’hiver ? Quels sont vos désirs ou objectifs qui aujourd’hui vous semblent devoir se réaliser ?

Afin d’être certains que ceux-ci correspondent à vos besoins profonds, peut-être pouvez-vous observer les signes de la vie ? Vous les recevrez par l’un de vos cinq sens si vous vous laissez guider. A cette période de l’année chacun d’eux est mis en éveil.

-N’avez-vous pas envie lorsque vous vous promenez dans un jardin ou au milieu de la nature de respirer à pleins poumons ?

-N’avez-vous pas envie de regarder partout à la fois pour profiter de toutes ces couleurs que nous offrent les boutons fleuris des arbres fruitiers ou autres ?

-N’avez-vous pas une écoute particulière pour le chant des oiseaux qui commence déjà bien tôt le matin ?…

Si ce dont je vous parle, raisonne en vous : c’est que tout simplement vous êtes reliés à cette partie instinctive que nous possédons tous, qui sait que c’est le bon moment pour faire, pour aller de l’avant, pour concrétiser ses projets par des actes.

Savoir_semer_pour_mieux_recolter2

Le printemps est la saison qui représente le plus grand changement et de plus, en très peu de temps. La graine sait au plus profond de la vie en elle que c’est maintenant et juste maintenant qu’elle doit germer, qu’elle doit prendre racine et pousser si elle veut profiter de la chaleur du soleil, de la rosée du matin. La nature fera le reste…

La petite graine n’a pas peur, elle ne se pose pas de questions, elle vit son instant présent comme l’évidence. Pour nous humains, notre capacité à raisonner, à penser et surtout à planifier afin de tout contrôler nous a déconnectés de cette fonction archaïque spontanée d’agir sans peur, sans se poser de questions mais simplement parce que c’est ce qui est là, présentement à faire.

La peur du changement, si elle habitait la graine, ferait qu’elle ne deviendrait jamais chêne ou simplement coquelicot.

Que serions-nous si nous n’avions pas peur du changement ? Quelles réalisations nous autoriserions-nous si le mental ne se nourrissait plus de la peur de :

-mal faire

-de se tromper

-de ne pas y arriver

-d’être juger….

Le comble étant lorsque nos peurs sont plutôt de l’ordre :

-de bien faire

-de réussir

-de se choisir

-d’être heureux

Cela peut vous sembler surprenant de lire que l’on peut avoir peur d’être heureux ou de réussir dans un ou des domaines de sa vie. Pourtant à regarder de plus près, n’avez-vous jamais eu en vous une sensation de déséquilibre en vous disant :

-« Et si ce que je souhaite le plus au monde m’arrivait là maintenant ? Comment le vivrais-je ?»

-Que se passe t’il en vous à cet instant ? Quelle est la partie du corps qui s’agite, réagit ou se réveille ? Quels types d’émotions émergent du corps ?

Qui d’autres que notre mental peut avoir peur d’aller vers le changement ? Rien, ni aucune autre partie de nous. Il va donc utiliser son langage pour que nous ne puissions pas changer.

Comment ? En s’agitant, en multipliant les pensées négatives, en nourrissant les peurs qui se mettent en route pour concrètement nous dire avec des codes ou des mots que surtout non il ne faut rien faire.

Comme Sandrine qui vient me voir car elle n’a plus d’odorat, elle ne sent plus rien par moment, spontanément. Seulement Sandrine travaille dans le vin et son nez est son outil de travail. Elle vient en séance de réflexologie plantaire consciente©.

Ses pieds parlent : douleurs dans les extrémités des orteils, poumons spongieux avec une petite callosité sous le 2ème orteil, une vessie très apparente aussi.

 Son plus grand désir de réalisation dans le domaine professionnel est synonyme pour elle, dans son inconscient de « réussite sociale » et « réussite sociale égale classe sociale élevée » et « classe sociale élevée égale pour elle à gens surfaits» !!!!

Cela la ramène à sa période infantile où ses parents l’avaient placée en école privée chez les sœurs pour qu’elle reçoive « une bonne éducation ». Seulement eux sont issus d’un milieu modeste. Elle n’avait donc pas l’habitude, ni reçu une éducation correspondante aux enfants faisant partie de cet établissement. Elle ne trouvait pas sa place, se sentait rejetée et pas à la hauteur !

 Elle me dit « Je n’arrivais même plus à sentir ces enfants à côté de moi ». Aujourd’hui dans ma vie, je suis une révoltée, « je ne rentre pas dans le moule » et je ne supporte pas les gens qui sont dans le paraître !! 

Tiens donc : qu’elle est sa pathologie : perte d’odorat. Et son équation enregistrée dans son cerveau limbique est : réussite sociale = gens surfaits.

 Elle s’était pourtant choisie un métier qui l’amenait à dépasser son équation par une croyance fondée suite à une situation dont elle avait donné un sens négatif (son internat dans une école renommée et privée).

Se pourrait-il donc qu’elle se soit, d’une certaine manière, attirée dans son domaine professionnel de vivre un métier qui l’aide à dépasser une croyance et que pour cela son corps lui donne des signaux pour lui montrer la direction : son nez, perte d’odorat. Sans odorat, elle risque à chaque fois qu’elle ouvre une bouteille de passer à côté d’une odeur de bouchon ou de piment vert (terme employé par Sandrine et utilisé dans le milieu du vin).

Cela la ramène à son manque de confiance en elle, ce qui la bloque encore plus et qui finit par ancrer la croyance qu’elle ne sera jamais à la hauteur.

Où tout ça la menait-elle ? A son équation de base c’est à dire qu’elle n’avait pas le droit de réussir, qui plus est, dans un milieu social qui n’était pas le sien au départ et qu’elle avait rejeté durant sa scolarisation.

Pouvez-vous vous servir de cet exemple pour vous poser les questions concernant les peurs qui vous freinent pour atteindre vos objectifs que vous souhaiteriez le plus aujourd’hui dans votre vie.

Allez chercher la graine qui ne demande qu’à germer, déposez là dans la matière par un acte concret et prodiguez lui le plus d’attention et d’énergie positive possible. Surveillez vos peurs, regardez les, osez les affronter et laissez ensuite la magie de la vie faire…

Cette graine n’a peut-être pas besoin d’être gigantesque ou d’une ampleur considérable, ne prenez-vous pas autant de plaisir à regarder un frêle et délicat coquelicot qu’un grand et robuste chêne ? Nelly SEVIN

Savoir_semer_pour_mieux_recolter

Centre international en ligne Formations psychocorporelles Thérapies intégratives


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