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Nous avons l’habitude d’affirmer que nous avons une conscience.
C’est une étrangeté.
Si nous avons une conscience, qui en est conscient ?
Nous !
Personne ne pourrait être conscient à notre place. C’est une évidence. Donc, ce que nous désignons comme notre conscience, non plus. C’est bien nous qui savons que nous existons et le ressentons.
La seule conclusion possible est donc :
Nous sommes la conscience.
Et nous sommes la conscience qui expérimente le monde qu’elle a crée.
Cela peut paraitre étrange ou présomptueux.
OK ! Voyons ce qu’il en est :
Où est ce monde et où se situe cette conscience que nous sommes ?
Souvent, nous croyons que la conscience est à l’intérieur de notre tête et le monde autour de nous.
Bien que cela paraisse logique, c’est tout à fait faux.
Étant donné que nous sommes momentanément reliés à notre corps, (par l’influx nerveux que certains appellent la corde d’argent), nous sommes conscients du monde à partir de ce point, ce qui donne l’impression que la conscience est à l’intérieur de la tête et que le monde est à l’extérieur.
Ce n’est qu’une impression.
Quand nous sommes au volant de notre voiture, le paysage est à l’extérieur et nous à l’intérieur. Mais quand nous descendons de la voiture, nous sommes alors à l’intérieur du paysage et à l’extérieur de la voiture.
Et après notre mort, nous serons à l’extérieur de notre corps.
En réalité nous aurons cessé d’habiter à l’intérieur de notre corps. Où habiterons-nous, et bien là où nous aurons envie d’aller.
Le pays de la conscience est illimité parce qu’il n’est pas matériel, ni même temporel.
Et comme nous sommes la conscience, nous pouvons donc décider de nous relier momentanément à un endroit particulier, le temps de faire un certain nombre d’expériences.
La croyance que la conscience est à l’intérieur de la tête ou du cerveau est un mensonge que certaines personnes entretiennent par endoctrinement dans le but de mieux asservir leur prochain à leurs désirs insatiables. Ils colportent cette idée d’univers inversé dans lequel nous ne serions qu’un être mortel amené à perdre conscience.
Remettons l’univers à l’endroit et nous sommes la conscience, l’Être illimité créant autant d’univers limités qu’il peut en imaginer.
Le sujet de la Conscience n’est pas quelque chose que l’on apprend, nous sommes ce sujet !
Et un implant est une création imprimée de force dans l’univers d’une collectivité pour qu’elle s’enferme dans une prison illusoire.
Le roman “L’Implant”, doublé d’un thriller initiatique, surfe sur ces éléments époustouflants.
Une malédiction ou un complot infâme : un implant, serait responsable de l’esclavage spirituel de toute une communauté. Une équipe d’archéologue exhume sous la glace du Groenland, les vestiges d’une civilisation qui avait découvert les arcanes de cette conjuration. Dans son testament, elle nous livre ce secret …
“L’Implant”, un roman de 450 pages à découvrir.
Daniel de St André.