Dans plusieurs pays, comme au Canada, la « pleine conscience » c’est parfaitement intégré à l’école. Relaxation et éducation scolaire se conjuguent au présent, en France on commence tout doucement à en parler dans certaines écoles. La méditation de pleine conscience permet d’améliorer les performances scolaires des élèves. Un sujet qui reste à méditer chez nous car c’est l’EMC qui a fait sa rentrée scolaire 2015 en France : l’ enseignement de la morale et du civisme.
Parmi les plus célèbres : « L’attention, ça marche ! » de la Néerlandaise Eline Snel, « B » ou « Dot-be » du Britannique Chris Cullen et plus récemment, « Mindful Up » de la Française Jeanne Siaud-Facchin. Objectif : diminuer l’agitation psychique et émotionnelle afin de favoriser l’attention, l’écoute et l’apprentissage.
Directement inspirés du programme MBSR (réduction du stress par la pleine conscience) développé par l’américain Jon Kabat-Zinn, ces protocoles – plus ludiques – suscitent un réel intérêt aux États-Unis, au Canada ou encore dans les pays d’Europe du Nord, qui n’hésitent plus à les expérimenter en classe. Aux Pays-Bas, par exemple, le gouvernement propose même depuis 2009 aux enseignants qui le souhaitent, de financer leur formation à la méthode d’Eline Snel.
La Colombie-Britannique, qui forme les enseignants volontaires au programme MindUp, a fait du développement personnel et social l’un des fondamentaux à acquérir au même titre que le lire-écrire-compter cher à l’éducation nationale en France.