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Le doute

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Le_doute

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La limite supérieure du mental est le doute.

Sa limite inférieure est la peur.

Si l’on parvient à s’élever au-dessus du doute, on accède à la conscience.

Pourquoi ?

Cette question est fondamentale.  Y répondre nous permet d’avoir une vision panoramique sur la vie illimitée …

Et ces réponses ne dépendent pas du mental, elles sont au-delà des ses aptitudes.

Alors, qu’y a-t-il au-delà du mental ?

La Conscience illimitée !

Qu’est-ce que la Conscience ?

C’est le champ, la matrice, le tout et le rien.

C’est ce qui est là en permanence derrière les apparences. C’est ce qui n’a aucune existence et qui pourtant existe. C’est ce qui sait, tout en ne sachant rien.

La conscience, c’est nous débarrassé de nos identités, qu’elles soient physiques ou spirituelles. (le philosophe, le saint, l’architecte, l’ange, le voyageur, l’être ascensionné, etc ) Sans nos identités, nous ne sommes plus rien de particulier, et pourtant c’est à ce moment là que tout devient possible. Oui, si nous nous libérons de nos identités, nous pouvons alors en créer d’autres sans nous y attacher, conscient qu’elles sont simplement des vêtements. Nous pouvons accéder à la liberté d’être ce que l’on veut au moment où nous le souhaitons.

Bref, la conscience, c’est ce que les mots – qui appartiennent au mental – sont incapables d’exprimer. Confronté à ces paradoxes, le mental y perd son latin.

Pourquoi ?

Le mental est un outil qui a été créé par la conscience pour accomplir des tâches précises, (penser, déduire, calculer, repenser, déduire à nouveau et recalculer). Le mental est assisté dans ce travail par la mémoire qui est un lieu de stockage de ses pensées, souvenirs, concepts et déductions. La mémoire elle-même comporte une zone excitation-réflexe. C’est une sorte de mémoire plutôt inconsciente qui agit de façon automatique, (programmes de survie, pilotage automatique de fonctions vitales).

Tenter d’utiliser le mental pour d’autres choses que celles-ci est voué à l’échec.

Par exemple : comprendre l’infini.

Les mathématiciens désignent ce concept par le symbole : .

OK ! C’est donc quelque chose qui n’a pas de début ni de fin.

Si vous suivez du doigt la ligne du symbole ∞, nous pouvons le faire à l’infini. Mais est-ce pour autant que nous voyons ou ressentons l’infini ?

Non, c’est juste une représentation intellectuelle s’appuyant sur un symbole. Elle ne résout pas nos préoccupations métaphysiques : la peur de la mort, le manque d’argent, la maladie …   entre autres.

Il reste toujours la peur de l’inconnu …

Nos peurs existentielles ne sont pas émises par le mental.

Le mental cherche toujours à éviter les peurs et les doutes.   

Les peurs et les doutes sont des émotions ou des signaux d’alarmes émis par la conscience pour nous signifier que nous utilisons un outil inapproprié. Les outils permettant d’accéder au savoir illimité de la conscience sont l’intuition, la révélation, et toutes les formes de sauts quantiques …

Dès que le mental s’aventure en zone inconnue, le doute s’installe. Quand cette émotion de doute  subsiste trop longtemps, le mental perturbé, s’effondre et l’émotion de peur apparait. Le mental employé à tort, tourne en rond entre le doute et la peur et comme il déteste les émotions, il invente des stratégies intellectuelles inefficaces qui se heurtent à nouveau au doute puis à la peur.

Les dogmes et doctrines de toutes natures, les croyances élevées aux statuts de vérités incontournables, les religions, paraboles, légendes symboles et mythes, font parties de ces stratégies inefficaces dans lesquelles nous nous réfugions pour échapper au doute et à la peur. Ces stratégies inefficaces, quand elles sont menées à leur paroxysme, entrainent des idées sectaires qui aboutissent au fanatisme.

Il est consternant de voir à quel point le mental, en présence du doute et de la peur, dérive dans des pratiques criminelles et suicidaires.

Mais quand nous acceptons de ressentir le doute et la peur, le mental ne peut que se taire. Néanmoins, il essayera encore de profiter d’un relâchement ponctuel, pour débiter une grande fausse vérité intellectuelle, il ne sait faire que cela !

La riposte est simple : ressentons à nouveau la peur et le doute.

À un moment ces émotions vont s’apaiser et disparaitre.

C’est à cet instant que survient une révélation.

Seul, le mental empêche d’accéder à la conscience.

Les plus grandes découvertes ont été inspirées par la conscience et non par le mental.

Il y a un autre point très intéressant :

Qui décide de ressentir au lieu d’écouter le mental en panique ?

Nous !…

Et ce nous, (celui qui dit je), n’est rien d’autre que la conscience.

Ainsi, ce nous qui n’est pas une identité, ce nous qui trouve la force de dire non au mental, ce nous est le tout d’où émergent les réponses à nos préoccupations existentielles. Elles émergent de façon spontanée, immédiates.

Elles se révèlent à nous, (bien que nous l’ayons toujours su !)

À cet endroit, il n’existe aucun doute.

Je serais heureux de connaitre votre succès ou vos remarques et commentaires.

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Une équipe d’archéologue exhume sous la glace du Groenland, les vestiges d’une civilisation qui avait découvert le mécanisme de la chute de l’Être.

Dans son testament spirituel, elle nous livre ce secret …

Daniel de St André.

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