Il n’est rien dans notre vie que nous ne puissions changer, si nous en ressentons le PROFOND DÉSIR et si nous apprenons à écouter notre VOIX INTÉRIEURE.
Lorsque nous nous trouvons face à une décision à prendre, un choix à faire qui ne manquera pas d’impacter notre vie, nous cherchons à prendre conseil, à recueillir un ou plusieurs avis, à être guidé dans notre décision. Et c’est en général vers les personnes qui nous sont affectivement le plus proche, et en lesquelles nous avons une entière confiance, que nous nous tournons: notre partenaire, un parent, un frère, une sœur, un ami.
Nous pensons et croyons qu’une personne qui nous aime, montre de la bienveillante envers nous, saura nous écouter, nous comprendre, nous conseiller, nous aider à prendre une décision.
Sur le fond cela est juste. Néanmoins, on peut être porté par la meilleure intention qui soit, sans pour autant être la personne la plus à même d’éclairer une décision, un choix, une orientation.
Mais il est plus difficile de reconnaître “je ne suis pas la personne la mieux placée pour te répondre”, que de dire “moi, à ta place voilà ce que je ferai”.
La personne qui sollicite un conseil, ne demande pas qu’on se mettre à sa place; ce dont elle a besoin c’est qu’on lui propose un autre éclairage que le sien sur sa situation.
Or si l’on veut apporter un éclairage le plus neutre possible, il faut pouvoir s’extraire de l’émotionnel, et de l’affect. Et cela est très difficile lorsque l’on est affectivement proche de la personne qui est en demande.
Le fait de ne pas être affectivement, personnellement et directement engagé, impliqué dans le questionnement de l’autre, offre un espace d’expression plus vaste, plus neutre et plus libre à celui qui accueille la demande. Il pourra apporter cet éclairage à travers ce que sa propre expérience lui a enseigné, sans se laisser enfermer dans des émotions de peur, de colère, de déception, de doute, de reproche, sans juger, sans condamner.
D’une part il est difficile pour un parent proche, un ami de se détacher affectivement du problème de l’autre, afin de permettre cette ouverture. Et d’autre part le ‘désengagement affectif ‘ nécessaire, pourrait être vécu comme une forme de désintérêt par la personne qui est en demande. Venant d’une personne extérieure à son environnement, elle ne le vivra pas de la même manière.
Il peut donc être sage de vous poser quelques questions au moment de demander avis, conseil, éclairage.
Voici quelques questions que vous pourriez vous poser :
La personne à qui je m’apprête à demander conseil, ou avec qui je vais échanger sur ma situation
1 – S’est-elle déjà trouvée dans la même situation que je vis actuellement, ou dans une situation similaire ? Si oui, où en est-elle aujourd’hui ? Comment a-t-elle dépassé cette situation ?
Imaginons par exemple que votre couple traverse une crise ; vous adresseriez-vous à une personne dont vous savez que le mariage est une sacro-sainte institution que l’on se doit de respecter quelle qu’en soit le prix à payer ?
Vous adresseriez-vous à un ami ou à un parent qui a fait toute sa carrière au sein de la même entreprise ou dans la même administration, si vous aviez envie de donner une autre orientation à votre vie professionnelle ?
Iriez-vous consulter une personne en excès de poids pour demander des conseils en matière d’équilibre nutritionnel ?
Demanderiez-vous des conseils en matière de placements financiers à une personne qui n’a foi qu’en le livret A de la Caisse d’Epargne ?
Certaines personnes ont tendance à toujours demander conseil à des personnes qui sont à l’opposé du choix qu’elles s’apprêtent à faire. De façon inconsciente ces personnes ont peur de s’engager, d’aller vers l’inconnu, de prendre des risques, et donc la meilleure façon pour elles de ‘légitimer’ leur inaction, est de s’adresser à des personnes qui vont les conforter dans leur choix de ne rien changer.
On ne peut pas vraiment dire que ces personnes cherchent un conseil ou un avis, elles ont juste besoin d’être rassurées dans le choix qu’elles ont de toute façon déjà fait.
Une personne qui a déjà été confrontée à la même situation que vous, est plus à même qu’une autre de vous écouter sans vous juger.
Elle comprend ce que vous vivez parce qu’elle l’a elle-même vécu. Les émotions que vous allez lui décrire, elle les connaît.
La timidité par exemple, le manque de confiance, la peur de l’échec, la peur du regard des autres, la peur d’être rejeté, jugé, critiqué …, ces blocages elle les a vécus, elle a réussi à les dépasser, et en faire leur force.
La remise en question, le doute, la frustration, l’envie de tout quitter, le sentiment de ne pas trouver sa place …, elle aussi est passée par ces profonds questionnements.
2 – Quel est son parcours de vie ? A-t-elle réussi dans le domaine où je souhaite réussir, ou dans un domaine proche ? Quels conseils pourrait-elle me partager dont je pourrai m’inspirer ?
En écoutant des personnes qui ont réussi là où vous-même souhaitez réussir, en les questionnant, en les observant et en apprenant de leur expérience, vous trouverez les réponses à vos questions sans même avoir à les poser.
Vous découvrirez que vous avez en vous plus de ressources, que ce que vous n’avez pu imaginer à ce jour.
3 – Quelles énergies se dégagent de cette personne ? Comment est-ce que je me sens en sa présence ? Ces énergies me font-elles du bien?
Les énergies sont comme les virus; elles sont contagieuses. Il vous appartient de choisir celles que vous désirez contractées!
Adressez-vous à des personnes qui vibrent la passion, l’enthousiasme, la joie, la confiance, la sérénité, l’amour, l’abondance, l’empathie …. .
La relation d’aide suppose une confiance réciproque. Cela ne se décide pas, cela se ressent et se vit. L’expertise, la compétence ne tiennent pas uniquement à la maîtrise d’une technique et à des connaissances, elle repose tout autant sur l’intention que l’on porte en soi, et que l’on désire transmettre à l’autre.
Au-delà de ces questions qui se défendent parfaitement quant à l’éclairage qu’elles apportent, il est essentiel de nous souvenir qu’au bout du bout du bout, c’est nous et nous seul, face à nous-même, qui décidons, choisissons, donnons une orientation à notre vie.
Exercer ce pouvoir, c’est nous montrer responsable de notre vie et honorer notre puissance Divine.
Ce pouvoir nous n’avons à le céder à personne. Nous en sommes le Maître.
Le guide est celui qui apprend à pêcher et non celui qui apporte le poisson.
Le guide est celui qui écoute, accueille, ne juge pas.
Le guide est celui à travers qui je trouve les réponses à mes questions.
Le guide est celui qui ouvre le chemin vers ma guidance intérieure.
Danièle Péralez – Accompagnante en développement personnel
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