Aujourd’hui, j’ai le souhait de partager avec vous un cheminement sur le thème des émotions qui se décomposera en 3 articles. Je pense que tout un chacun vous pourrez vous reconnaître, je souhaite du fond du cœur vous permettre de mieux  comprendre le processus émotionnel et de porter un autre regard sur celui-ci. Mon propre chemin de croissance m’a amené et m’amène toujours à approfondir cette question des émotions, élément primordial dans la connaissance de nous même et qui génère un état de paix en nous.

Aussi, peut être comme beaucoup vous vous demandez comment on atteint cet état de bonheur tant désiré, un état de paix ? Vous voulez atteindre le bonheur, celui-ci passe selon moi par recontacter et reconsidérer les membres de votre « famille Emotions ».

Si  vous avez envie de comprendre ce qui se joue, si vous souhaitez récupérer vos pouvoirs d’expression, de communication, de guérison intérieure et de création, je vous invite à vous approcher d’elles, tout en délicatesse et en douceur et vous laisser enseigner par elles. Elles vous donneront de précieux éléments, car elles sont en lien avec le corps, le mental et l’essence de notre être.

Alors, écoutons, ressentons, vivons, exprimons les en véritables amies au service de notre processus de croissance intérieure.

Les émotions, elles font parler ou plutôt ne se font pas entendre je dirais. Dans ma pratique de Psychopraticienne  en Gestalt et de Coach, énormément de personnes ne savent pas que faire de ces émotions qui pointent leur nez ou pour beaucoup, elles les « balaient à la cave » ou elles ne les ressentent pas dans leur corps.

Regardons tout d’abord ce qu’est une émotion et ce qui se passe en nous.

L’émotion (du latin motio « action de mouvoir, mouvement ») est une expérience psychophysiologique complexe de l’état d’esprit d’un individu lorsqu’il réagit aux influences biochimiques (interne) et environnementales (externe). Le mot “émotion » est basé sur le latin emovere, dont e- (variante de ex-) signifie “hors de” et movere signifiant “mouvement”^. (Wikipédia). Il s’agit bien de ce qui sort de nous, ce qui veut sortir !

Enfant, nous avons connu des difficultés, des souffrances qui ont généré des émotions. Nous avons bloqué celles-ci pour diverses raisons : on a compris et déduit que ce n’était pas bien de pleurer, qu’il était préférable de montrer une belle façade pour ne pas inquiéter nos parents, on a observé chez nos proches un décalage entre ce qu’ils montraient et ce que nous ressentions à l’intérieur et avons alors donné raison aux adultes……

L’enfant enregistre que l’expression de son être dérange le monde extérieur et même nuit à son espace intérieur (par le fait de se soustraire à un ressenti pénible).

Toutes ces raisons nous conduisent à adopter un certain nombre de comportements où nous nous conformons, où nous paraissons, où nous masquons ce que nous ressentons véritablement ou pensons, où nous disons que tout va bien et qu’à l’intérieur ça ne va pas, où nous compensons par différents moyens (dépendances à diverses substances, au travail, au sport,,,, Ressasser des pensées et se créer des scénarios négatifs,….) car au fond du fond il y a en nous la peur de ne pas être aimé….

L’être s’éloigne de sa vraie nature, il apprend à se taire et se terre profondément en lui-même.

Puis, nos différents environnements, professionnel tout comme celui de la famille d’ailleurs, condamnent  la vulnérabilité désignée comme étant une faiblesse. Nous même, nous jugeons et contrôlons cette « vulnérabilité » qui ne nous fournit pas suffisamment de force ou « d’armes » pour nous défendre. Nous déclarons la guerre à ces dimensions émotionnelles et accordons davantage de crédit au mental rationnel. Lui saura davantage nous « défendre ». Remarquons combien notre vocabulaire et nos états intérieurs ont trait à la lutte, à un excessif contrôle de soi !

Observons comment nous n’avons aucune difficulté, en général,  à exprimer des émotions dites positives telles la joie et contenons à l’intérieur de nous et ceci depuis très longtemps, les émotions dites négatives telles la tristesse, la peur, la colère. Comme nous avons pris l’habitude d’étouffer ces émotions « négatives » depuis très longtemps, nous n’avons plus conscience de celles-ci, notre corps ne les ressent pas. L’être  humain se retire de certains espaces du corps et des dimensions associées. Il s’anesthésie d’une certaine façon.

Regardons combien nous nous fermons aux émotions jugées « négatives » et courrons en même temps pour vivre le maximum d’émotions dites « positives ». Cela est tout à fait sain de souhaiter vivre ce qui nous fait du bien et nous met en joie, mais cette joie sera véritablement profonde et de plus en plus stabilisée lorsque nous accueillons en nous tout ce qui se présente sans le juger ou le contrôler, alors nous entrons dans une maîtrise émotionnelle au service de notre  mieux être personnel et  relationnel, d’un processus de création.

Ceci étant soulevé, qu’est ce que notre « Famille émotions » a à nous dire ? Quel autre regard pouvons-nous porter sur elles ? Comment les considérer, au sens de les apprécier, les estimer, et ceci pour notre plus grand bien ?

Si ce sujet résonne pour vous, je vous donne rendez vous au prochain article.

Accompagnement et coaching avec Mireille Allée à Lingolsheim-Alsace

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