Savez-vous qu'à long terme, l'inquiétude peut être tueur silencieux ?
Certains médecins, comme le Professeur RAOULT de l'IHU de la Timone à Marseille, affirme que l'inquiétude et la peur peuvent devenir de véritables tueurs :
"La peur tue" affirme-t-il lors d'une de ses auditions au Sénat en septembre 2020.
En effet, l'inquiétude chronique peut agir à terme comme une forme de poison lent et déclencher peu à peu des maladies chroniques. En réalité, c'est une forme de maladie qui est aussi dangereuse que les maladies physiques si on la laisse prospérer. L'inquiétude affecte non seulement notre corps, mais notre aussi notre esprit.
Maintenant si vous vous sentez concerné par cet état psychologique qui vous rend inquiet trop souvent, vous constaterez qu'il est réellement inutile de se soucier de tout. Car, une étude a montré que 80% de nos sujets d'inquiétudes ne se réalisent jamais.
Pourquoi se tracasser pour des situations passées ?
Personne ne peut changer le passé. Ce qui est arrivé est arrivé. Alors, pourquoi s'en inquiéter ? Dites-vous :
"Ceci aussi passera". Et imaginez ce qui a été pour vous une source d'inquiétude à l'aube des 10 prochaines années... Tout cela vous paraîtra ridicule au final.
Pourquoi vous faire de la bile sur des événements qui ne sont pas encore produits ? Comment quelque chose qui n'a pas encore existé - et donc qui ne vous affectent pas ce jour ? Là encore, quelles sont les raisons rationnelles que votre imaginaire à raison ?
Rien ne prouve que votre avenir est si sombre. Après tout, les choses peuvent très bien se passer. Il vous suffit de vous rappeler depuis le jour de votre naissance des innombrables situations et autres difficultés que vous avez pu surmonter.
De plus, s'inquiéter engendre de la fatigue nerveuse tout en diminuant la capacité de réflexion et de planification. A ceci s'ajoute un relatif trouble du discernement. Les personnes inquiètes ont une tendance à abriter plus de pensées négatives dans leur esprit.
Le Docteur Arnold Bloxam, hypnothérapeute de Londres conseille que lorsque le mental à tendance à produire des pensées d'inquiétude, il faut le plus tôt possible intervenir et reprendre le contrôle de son esprit. Il invite à utiliser des affirmations et des résolutions positives. Par exemple, si vous vous inquiétez pour votre avenir professionnel (suite à une période de chômage), dites-vous :
"J'ai toutes les chances de retrouver un bon job"
Après tout, si l'inquiétude pourrait résoudre nos problèmes quotidiens, tout le monde s'inquiéterait autant que possible. Beaucoup de choses, si elles doivent se produire, se produiront indépendamment de notre inquiétude. S'il va pleuvoir, il le fera.
Nous vous laissez pas déstabiliser pour les petites choses.
Le pire scénario pourrait même ne jamais arriver. Il vous suffit de faire une rapide introspection de votre vie. Posez-vous sincèrement cette question :
"Combien de fois, combien de situations avez-vous affronté qui étaient pour vous la source de grande inquiétude ?"
Je suis certain qu'un nombre incalculable de situations délicates que vous avez du faire face ont été finalement bien gérées. Pensez qu'il y a toutes les probabilités qu'à l'avenir, vous saurez tout autant les dépasser à nouveau.
Non seulement il ne faut pas s'inquiéter de petites choses, mais nous devons aussi ne pas se laisser envahir par l'anxiété pour les grandes choses. Les problèmes qui peuvent vous sembler aujourd'hui très lourds vous paraîtront un détail de votre existence demain.
"80% de nos sujets d'inquiétudes ne se réalisent jamais".
Par exemple, lors de votre votre vie d'étudiant, vous vous êtes sans doute inquiété pendant des jours sur les mauvaises réponses de vos devoirs écrits. Même si vous saviez la bonne réponse, sans doute avez-vous vécu quelques nuits blanches à vous inquiéter d'une éventuelle mauvaise note. Est-ce que cela vous affecte encore aujourd'hui ? Non bien entendu.
Combien de fois avez-vous été inquiet au sujet d'une rencontre ? La première rencontre avec un garçon ou une fille que vous avez cru comme étant un "moment décisif" de votre vie. Chimère encore fois. Que cette rencontre s'est bien déroulée ou qu'elle fut un fiasco, en quoi ceci a-t-il pu changer quoi que ce soit de fondamental ? Bien peu au final.
Pourquoi se préoccuper du lait renversé, ou d'un verre brisé, ou un bus manqué ?
Bien sûr, aucun individu ne s'inquiète pour des raisons de s'inquiéter. L'inquiétude vient juste par une pensée qui traverse l'esprit, puis le quitte pour toujours.
Pour autant, je suis convaincu que vous avez dans vos relations des personnes qui ne s'inquiètent quasiment jamais. Sont-ils fous ? Non, ils ont su se prémunir de ce poison psychologique en adoptant une attitude de prise de la hauteur sur les événements qui leur arrivent.
Alors comment font-ils pour ne pas s'inquiéter à tout bout de champ ?
On a questionné ces individus pour savoir comment ils gèrent mentalement et émotionnellement des situations difficiles. Il est utile de modéliser leur mode de pensée si vous souhaiter réduire votre état d'inquiétude :
1. Ils pensent que la vie est une forme de jeu. En clair, ils ne prennent pas trop la vie au sérieux. Si cela marche, alors ils ont gagnés à ce jeu de la vie, sinon c'est perdu et rejoueront demain.
2. Leur mental se focalise sur l'instant présent. Les personnes inquiètes vivent "demain". Là est toute la différence, car dans 99,99% des cas les situations se gèrent bien et se déroulent normalement dans le présent. Vivre dans l'ici et le maintenant fait immédiatement baisser le niveau d'inquiétude proche de zéro.
3. Ils minimisent la portée de ce qui leur arrive. Ce qui signifie qu'un problème représente à leurs yeux comme une péripétie de l'existence, ni plus ni moins. Au contraire, la personne inquiète amplifiera tout qui lui arrive comme une situation de "vie ou de mort" ou de grave.
4. Ils s'attendent toujours à ce que les choses s'arrangent. À regarder de près, ce n'est pas une simple vue de l'esprit, mais bien la réalité dans la grande majorité des cas. Comme indiqué plus haut dans cet article, 99% de nos petits soucis ne se réalisent pas. Ils font confiance en leur capacité à résoudre les problèmes et aussi à la vie.
5. Ils se focalisent sur les faits en détail. c'est tout le contraire des personnes dévorées par l'inquiétude ; ces dernières voient les problèmes de manière générale. Par exemple, la première qui rate son bus, se dira : "bon, dommage, j'ai raté le bus de 18 h 10." Alors que la seconde, imaginera le pire : "le rendez-vous qui sera peut-être manqué", la course pour arriver à temps, le risque de se faire disputer en arrivant, etc. En se concentrant sur le fait précis : "le bus est passé sans moi à l'heure", diminue l'interprétation de l'imaginaire - et donc réduit l'inquiétude.
6. par ailleurs, ils prennent la vie avec philosophie. Ils cherchent à puiser dans chaque situation, chaque problème, chaque difficulté une leçon de vie qui leur seront utiles pour l'avenir, tout en leur permettant d'apprendre une leçon de l'existence. Alors que les personnes inquiètes dramatisent tout ce qu'ils leur arrivent, sans savoir prendre le recul nécessaire du caractère "leçon" que le motif d'inquiétude leur enseigne.
7 Ils sont très sélectifs dans leurs lectures ou choix d'émissions. S'ils consultent les réseaux sociaux (souvent anxiogènes et source d'inquiétude), ils vont sélectionner uniquement les articles ou sujets qui leur apportent des informations utiles. En revanche les inquiets chroniques réagissent à l'inverse, en se plongeant dans les vidéos et les post qui alimentent leur anxiété.
Soyez heureux !
Didier Pénissard et Eric Alquier Coach
Coach et Psychothérapeute
ABONNEZ-VOUS À NOTRE NEWSLETTER
[contact-form-7]
Cet article Je suis inquiet chronique ! 7 conseils d’un psy pour s’en libérer est apparu en premier sur Neo Bien-être.