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Il y a deux types de douleurs

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Il y a deux types de douleurs

Bon, sans rentrer dans les détails, ce sujet est quelque chose qui me touche en particulier, car j’y fais face depuis bientôt 2 mois après avoir été bousculée violemment dans le métro.

Nous avons chacun un seuil de tolérance par rapport à notre vécu, à notre façon également de gérer notre quotidien, les difficultés qui se présentent, je ne pense pas qu’il y ait de solutions miracles, mais celle qui fonctionne le mieux pour moi lorsque le seuil est atteint , c’est la respiration.

A vrai dire, j’utilise la respiration que je préconise aux futures mamans lors de mes cours de yoga prénatal et cela marche vraiment, cela permet d’affronter sa douleur, de la gérer au mieux, pour moi la respiration reste la clé majeure , mais encore une fois ce qui marche pour moi, ne peut être pour quelqu’un d’autre la solution. Cependant, toutes les jeunes mamans m’ont fait part que la respiration les a beaucoup aidées et leur a permis de ne pas avoir recours à la péridurale!

Il y a plusieurs approches pour réduire la douleur, par la pharmacopée ou par d’autres approches afin de prévenir ,réduire, ou anéantir cette douleur. Mais tout d’abord il s’agit d’identifier cette douleur, sa provenance, son intensité et comme elle est basée sur le ressenti, elle très difficle à quantifier et à qualifier.

J’avoue qu’aux urgences lorsque l’on vous demande sur une échelle de 1 à 10 où situeriez vous votre douleur, ce fut une question très difficile, j’avais réellement très mal c’était insupportable , mais de là à dire avec précision… qu’est ce que 1 ou 10 représente pour chacun d’entre nous? la douleur est subjective, c’est vraiment très personnel et également peut dépendre si vous avez déjà expérimenté la douleur par le passé, votre système reste alors hypersensible à la douleur.

1 – Qu’est ce que la douleur.

La douleur siginifie que votre système nerveux périphérique  ( formé de 43 paires de nerfs) a informé votre système nerveux central via des nerfs spécialisés : les nocicepteurs qui a transmis à la moelle épinière qui au cerveau .

Donc une fois arrivé au cerveau, le thalamus, région spécifique , ce signal est donc identifié comme douleur. Les nocicepteurs répondent à des stimuli en fonction de leur emplacement dans le corps. Dès que le message est reçu, notre cerveau renvoie une réponse coordonnée pour adresser à son tour une méthode que je qualifierai d’auto-défense en adressant son armée de fantassins pour éradiquer la douleur appelée endorphine, notre corps utilise donc des moyens défensifs naturels.

Seulement, ces anti-douleurs naturels peuvent s’avérer inefficaces car malheureusement, d’autres systèmes comme certaines hormones peuvent au contraire exacerber la douleur , comme la substance P ( voir Wikipedia) selon comment l’information a été transmise au cerveau.

Sont considérés deux sortes de douleurs, la douleur chronique et la douleur aiguë. Celle qui est donc transmise par les  nocicepteurs est une douleur aiguë, généralement due à un accident, une blessure, migraines, maladie et d’autres conditions encore.

Normalement ce type de douleur, lorsque l’on connaît la cause peut donc être soulagée et éradiquée.

La douleur chronique, soutenue et continuelle implique un changement au niveau de la moelle épinière, comme mentionné plus haut, si par le passé vous avez expérimenté la douleur et que cette dernière n’a pu être complètement soignée ou que certains nerfs du système nerveux central aient été touchés, il y a alors un manque d’informations sensoriels transmis par la moelle épinière, la douleur devient donc pathologique.

La douleur chronique augmente avec l’âge , on considère que 15 à 25% de la population française souffrirait de douleurs chroniques.

On considère une douleur comme étant chronique au-delà de 3 mois de souffrance.

Par ailleurs, on sait que les récepteurs identifiant la douleur sont également liés à nos émotions , d’ailleurs, dans le cadre de douleurs chroniques si votre attention est sollicitée, vous constaterez que soudainement votre douleur n’a plus le même seuil.

Ce qui maintient ou amplifie la douleur dans le cadre de douleurs de chronique, sont différentes situations personnelles ou professionnelles, relations familiales inexistantes ou chaotiques, stress et anxiété, problème d’argent, absence de distractions ou manque d’intérêt etc… tout cela sont des facteurs aggravants.

3 – Votre attitude est votre meilleure alliée pour gérer la douleur

Je sais c’est toujours plus facile à dire qu’à faire, je vous l’accorde, mais nous avons toujours le choix de voir le verre à moitié plein ou à moitié vide.

D’abord essayez ce mantra :  » Tout va aller!  » car force est de constater qu’il y a un lien entre douleur chronique et dépression, l’un entraînant l’autre et vice-versa.

Les maladies ou conditions suivantes impliquent une douleur chronique : cancer, fybromalgie, douleurs neurophatiques, migraines, dos épaules, arthrite, certaines maladies auto-immune

Il existe donc maintes solutions pour vous aider, soit médicamenteuses (anti-inflammatoires, paracetamol, voir morphine ( j’ai eu pendant plusieurs jours) soit d’autres moins invasives et d’autres plus naturelles et/ou complémentaires : sophrologie, méditation, relaxation, hypnose, acupuncture, homéopathie, et bien-sûr le yoga comme le Restorative Yoga  qui aide à réduire le stress à apaiser le mental pour gérer au mieux votre douleur, apprendre à se mouvoir avec la douleur et vous aider à comprendre pourquoi votre douleur persiste et comment vous aider par une attitude positive et consciente.

Car la douleur chronique a de sérieux effets secondaires et pas seulement physiques, entraînant des tensions ailleurs dans le corps, un stress et une anxiété quasi permanente, une obsession de la maladie, souvent une incapacité à dormir , de l’agressivité, il est difficile dans ce cas de trouver la paix intérieure et cela va interférer dans votre quotidien, votre mobilité peut aussi être remise en question, votre relation aux autres s’en trouve bouleversée.

La douleur est invisible ( excepté maintenant elle peut-être identifiée par l’imagerie cérébrale), et il est difficile pour celui ou celle qui souffre d’en faire part aux autres  ( qui a envie d’écouter, de compatir en dehors du médecin … et encore), elle peut évoluer d’un jour à l’autre d’heure en heure  en fonctions des émotions que vous allez traverser. La douleur est comme un puzzle, certains peuvent avoir une très petite lésion mais souffrir terriblement et d’autres inversement. Par conséquent pour traiter seront utilisées différentes méthodes ajoutées les unes aux autres pour soigner le corps, le mental, etc.. Accepter sa douleur ne veut pas dire perdre espoir mais réduire cette énergie dépensée dans la douleur.

Une autre méthode ( celle que j’applique à moi même et aux futures mamans) c’est d’être dans l’instant présent, ne pas nier la douleur, la visualisation d’une plage de sable blanc et de cocotiers  ne dure qu’un temps en revanche la respiration elle oui, et se concentrer sur sa respiration et observer les sensations de votre corps, des sons, puis revenir sur sa respiration à chaque fois que notre douleur veut nous distraire, l’amadouer la en revenant vers la respiration, accepter sa douleur fait partie de la respiration consciente et de la méditation en pleine conscience, c’est également se faire confiance, la douleur est aussi une suggestion mentale, c’est découvrir en nous une force intérieure, c’est ce qui nous fait grandir aussi. Attention, je ne dis pas que c’est facile , cela demande de la persévérance, il y a des jours où l’on abandonne mais des pensées négatives accentue la douleur, elle devient alors catastrophique, alors penser  plutôt que la douleur est un effet de notre mental qu’un fait réel.

Une autre solution consiste à se dire  que la douleur certes est réelle difficile mais vous n’avez  pas un tigre à l’intérieur, la douleur n’est pas dangereuse. Autorisez vous à avoir des distractions, à vous chouchouter, certes vous pouvez noter régulièrement votre niveau de douleur mais en ayant votre esprit détendu ou en vous prêtant attention à votre respiration, votre mental sera moins occupé à la douleur. Ne nourrissez pas votre douleur en la combattant ,vous rallumez le feu !

Rappelez vous en acceptant votre douleur et en travaillant sur elle, vous gaspillerez moins d’énergie qu’en la combattant. Votre esprit sera alors distrait, votre stress réduira. La méditation , la respiration enseignera à votre mental de ne pas donner de l’importance et de ne pas considérer cette douleur comme un danger. Apprécier chaque petites choses, ne vous punissez pas soyez gentil avec vous soyez votre meilleur ami. Écrivez votre journal, en mettant noir sur blanc ce qui vous a plu ou déplu dans une journée y compris votre douleur.

Aujourd’hui, la médecine dite traditionnelle s’allie à la médecine intégrative en proposant des thérapies complémentaires citées plus haut comme le yoga, la méditation, la sophrologie , art-thérapie, etc…elles viennent compléter vos soins en vous apportant du bien-être sans nuire à votre traitement.

Christine Balastegui – Professeur de Yoga – Île-De-France

 

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