Victime? ou comment « se débarrasser de son bourreau. »
Ce matin sur ma page facebook, un message d’une amie, Anna Ghione qui appelle à signer contre la parution d’un livre écrit en Espagnol, qui prône des méthodes pour « la guérison » des homosexuels. Anna a quant à elle écrit un livre magnifique relatant sa propre expérience, livre intitulé « moi, homphobe » qui connaît un grand succès. Pour présenter ce livre Anna participe à beaucoup d’émissions en France et à l’étranger , tant sur les radios que les télévisions, et répond également à de nombreux entretiens dans la presse. c’est tout à son honneur de témoigner de tolérance dans le respect des différences.
Ce matin donc je me suis autorisée ce petit commentaire, sans bien sûr envisager de signer quoique ce soit, à ma façon à moi de provoquer le débat. Afin de ne pas allonger cette page, je vous mets les échanges ci-dessous.
Avec tout l’amour que j’ai pour toi Anna, j’ai envie de préciser ma manière d’appréhender cette situation, puisque ma façon d’agir au quotidien c’est de dire et je dis bien seulement de dire et en aucun cas de faire croire.
Puisqu’il est question ici de victimes et de bourreaux, c’est le titre que j’ai choisi pour cet article; Evidemment, il tourne des phrase dans ma tête depuis quelques heureset en réalité, il n’y a qu’une « bonne version », c’est celle que mon coeur me dicte au fur et à mesure de mon écriture.
Victime, je l’ai été pendant 50 années, pratiquement à temps complet, quand j’accusais mon mari, mes parents, le système, les polltiques, l’alcoolisme, les supérieurs, le temps, la maladie, les guerres, …. etc, etc. Et puis un jour de 2003, lors d’un séminaire de développement personnel, j’ai réentendu quelquechose que j’avais entendu 20 ans auparavant: nous sommes créateurs de notre vie et donc cent pour cent responsable de ce qui nous arrive. Ce « nous » entendu 20 ans plutôt, ne m’englobait sans doute pas à cette époque, mais en 2003, il s’est transformé en JE.
JE l’ai même adopté, j’ai commencé à prendre conscience de son existence. Comme tu le dis Anna, il faut avoir fait un grand bout de chemin pour en arriver à aimer son bourreau.
JE vais ici vous expliquer comment moi, j’y parviens plus ou moins facilement, plus ou moins rapidement selon les cas;
1) dans la situation de souffrance, quelque soit son intensité et la façon dont elle se manifeste, du simple dérangement à la gêne réelle, de la petite migraine à la grosse maladie, JE cherche le mot qui convient à mon ressenti.
Il est important ici d’utiliser uniquement une verbe d’état » je suis » ou » je me sens » immédiatement suivi de l’émotion qui remonte « en colère » – « incompris » – « trahie » – « abandonné » – « violé » etc
et de s’arrêter là, n’y ajouter ni pourquoi, ni parce que, ni comment.
2) quand cet « examen de conscience » est fait, j’ ancre mes pieds et je pratique plusieurs inspirations et expirations profondes.
3) j’accueille cet état – cela équivaut à s’accepter, à s’aimer, à se pardonner, sans aucun jugement, sans aucune critique, sans aucune culpabilité.
3) inspir et expir de nouveau
4) je prononce cette phrase : » je choisis de laisser agir mon être intérieur » , entendez par là , votre âme, la part de divin en vous ….
5° inspir, et expir de nouveau.
Ci dessous je vous livre un exemple qui date de plus de 5ans maintenant et que j’ai écrit il y a deux ans. je viens de le relire et j’y ajouterai ceci pour être en concordance avec mon titre.
Dans cette histoire au début, je suis la victime, mes soeurs, ce sont les bourreaux dans cette situation ou je suis en souffrance à tel point que mon corps me parle (la migraine).
Ma prise de conscience me permet de comprendre que mon véritable bourreau c’est moi-même et qu’en le reconnaissant, en transformant cette violence que je m’inflige ( « le faire-semblant » pendant une soirée entière ») en amour de moi, la paix règne à nouveau, et je n’ai rien d’autre à faire puisque ma soeur m’appelle deux jours plus tard.
Pour en revenir au sujet de départ, je persiste et signe : toute la violence qui est à l’extérieur de nous reflète juste celle que nous nous faisons quotidiennement en n’étant pas nous-mêmes, en ne nous acceptons pas comme les êtres divins que nous sommes, en nous jugeant nous-mêmes, en nous critiquant nous-mêmes.
le 21 juin 2014
Qu’en ce jour du solstice d’été, vous viviez dans cet AMOUR DE VOUS au quotidien, c’est ma prière pour vous tous qui me lirez
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