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Soyons positifs ou soyons nous-mêmes ?

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Par nature, la qualité première de l’Être est amour !

L’amour est positif !

C’est une affirmation, est-elle nécessaire ? 

Quand nous nous émerveillons devant une magnifique fleur, est-il nécessaire de remarquer que nous aimons cette fleur ?

Et si nous le faisons, ne quittons-nous pas l’émerveillement pour entrer dans un jugement, même s’il est flatteur ?

De cette façon, ne prenons-nous pas de la distance avec la beauté de la fleur ?

Et ne nous installons-nous pas dans une séparation ?

Dès lors que nous sommes dans la séparation, ne ressentons-nous pas le besoin d’affirmer : soyons positifs !

Si nous observons de plus près ce besoin d’encenser le positif, que ressentons-nous ?

Fondamentalement sous la surface du conscient : n’y aurait-il pas une affirmation du positif en réaction au négatif …

Est-ce une émotion ou une pensée ?

N’y aurait-il pas un jugement, c’est-à-dire une pensée de type soyons positifs et en filigrane, un sentiment viscéral de refus du négatif ?

Bien souvent, ce sentiment viscéral de dégout à l’encontre du négatif n’est pas ressenti. En réalité, l’affirmation : soyons positifs, masque le dégout concernant ce qui est négatif.

Ainsi, nous pouvons observer que le jugement : je dois être positif, permet d’anesthésier l’émotion de dégout.

Ce type de jugement est ce que l’on appelle communément une idée fixe.

D’où proviennent les idées fixes ?

D’expériences douloureuses refoulées dans l’inconscient.

Quel est le mécanisme ?

Nous nous retrouvons dans une situation que nous ne parvenons pas à intégrer. Il en résulte un sentiment d’échec accompagné d’inconfort, voir de douleur.

Disons qu’un camarade de classe, alors que nous étions à l’école primaire, nous a donné un coup de poing à la récréation. L’instituteur qui a remarqué la scène, vient de punir ce camarade en le sermonnant :

  • Tu me copieras cinquante fois ; je ne dois pas être méchant avec mes camarades parce que c’est mal 

Ok !

Que se passe-t-il dans cette situation ?

L’enfant qui a reçu le coup de poing, valide et prend à son compte la sentence que l’adulte a prononcé : c’est mal, on ne doit pas …

En faisant cela, il anesthésie la douleur en quittant le rôle de victime pour celui de vainqueur. L’instituteur a dit, c’est mal, il lui a donc donné raison. L’autre enfant a été puni, est de ce fait est devenu le perdant.

Donc, donner des coups de poing, c’est se comporter négativement.

À chaque fois que cet enfant sera confronté à une situation où il risquerait d’être victime, il affirmera haut et fort :

Nous devons être positifs !

Il fera cela pour montrer sur la place publique à quel point il a raison !

Après tout, l’instituteur a dicté sa règle et l’a fait recopier cinquante fois.

Et à chaque fois que cet enfant sera sur le point de donner un coup de poing à un autre ou de faire une action du même genre, il se retiendra et dira :

Je dois être positif !

À moins qu’il ne puisse se retenir, il se sentira alors très coupable et cherchera à se flageller exagérément. En fait, il a mis en place une idée fixe, afin d’oublier l’incident où il a reçu le coup de poing, la douleur qui en a résultée, le sentiment de vexation qui a suivi et la colère d’avoir été une victime. Et pour clore le débat, son mental a collé une étiquette sur ça : c’est négatif !

Puis, pour refouler le tout, il s’est efforcé de croire :

“N’y pense plus et affirme, je suis positif “.

Affirmer : je suis positif, le maintient maintenant dans la position du vainqueur. 

Les idées fixes sont des anesthésiants à des situations souffrantes !

Elles sont la porte ouverte à l’endoctrinement et aux croyances limitantes !

Quand nous ne pensons pas par nous-mêmes, d’autres penseront à notre place.

Tout enseignant malintentionné à la recherche d’adeptes, saisira l’occasion pour agrandir son lot d’admirateurs inconditionnels. Il utilisera un code, présenté comme éthique, s’appuyant sur des idées fixes couramment acceptées par la plupart des gens qu’il vise.

C’est ainsi que naissent les dérives de toutes natures concernant des sujets comme : les religions, la politique, l’histoire et même les sciences.

Mais il y a une autre problématique.

Notre enfance et notre adolescence ont été pavées de difficultés avec nos parents, nos éducateurs et nos amis. Ces moments d’incompréhension se sont souvent terminés par une recommandation du genre :

Pense à autre chose !

Ça n’en vaut pas la peine !

Ce n’est pas si grave !

La politique de l’autruche : Si nous n’y pensons plus, le problème n’existe plus !

Et derrière ces injonctions, il y a une idée cachée : Oublie ce que tu n’es pas arrivé à surmonter ! C’était négatif, tu dois donc être positif ! 

Cette dernière conclusion verrouille le piège dans lequel la personne s’est engagée.

En effet, si nous réagissons au négatif en affirmant : soyons positifs, que se passe t-il ?

Nous repoussons nos tendances négatives et construisons des tendances positives de toutes pièces. Nous allons nous efforcer d’être gentil, aimable, conciliant, souriant, bref positifs. Mais cet effort résulte de la résistance nécessaire à maintenir le refoulement.

Et une résistance entraine une opposition.

Dès cet instant, nous serons confrontés de plus en plus à des situations où les comportements négatifs des autres s’exprimeront ostensiblement. Nous aurons tendances à partir en guerre contre le négatif, et pour ce faire nous créerons inconsciemment du négatif.

C’est l’effet miroir.

L’univers nous renvoie une image de ce que nous avons refoulé. Et nous réagissons en tentant d’être positif, ce qui est perçu inconsciemment par les personnes qui agissent négativement à notre encontre comme une positivité simulée.

Le cercle vicieux est enclenché. Il sera de plus en plus difficile d’être positif …

Car l’énergie contenue dans l’inconscient nous prive d’autant d’énergie pour affronter la vie.

Le naturel reprend le dessus. 

Ce dicton qui reflète une certaine sagesse populaire, comporte toutefois un flou : ce n’est pas le naturel qui reprend le dessus, mais l’inconscient !

Pourquoi l’inconscient finit-il par reprendre le dessus ? 

Il y a dans l’inconscient l’enregistrement de l’ensemble des mémoires associées aux traumatismes, contrariétés, incompris ou actes de violence. Et la raison pour laquelle ces mémoires sont stockées dans l’inconscient, provient du fait que nous n’avons pas su les digérer, les comprendre et les intégrer, ce qui a engendré de la douleur émotionnelle. C’est comme si nous nous étions dit : je n’ai rien compris à ce qui est arrivé, je mets cet incident de côté, je n’y pense plus et on verra plus tard si ça revient …

Mettre de côté des mémoires douloureuses consomme de l’énergie.

Puis à un moment donné, nous décidons que seule une attitude positive peut résoudre les différentes situations auxquelles nous sommes confrontés. L’idée fixe est en place !

Examiner un fait, une situation ou une relation en termes de positif ou négatif, relève du jugement, alors que la véritable nature de tout cela consiste en émotions refoulées.

Et l’émotion refoulée, c’est de l’énergie vitale en moins !

Quelle est la solution ?

C’est d’être nous-mêmes ! 

Être nous-mêmes ne signifie pas être selon l’idée que nous voudrions, par exemple : être positifs. Non, c’est simplement voir et assumer que nous sommes négatifs …   pour l’instant !

En fait il suffit de regarder en face quelque chose pour l’intégrer et s’en libérer.

Il faudra peut-être du temps, y revenir plusieurs fois, se faire aider par un thérapeute si le sujet est particulièrement chargé, mais éviter de regarder ce qui est là et se dire : soyons positifs, ne fera qu’augmenter la difficulté.

Alors : soyons nous-mêmes !

(En évitant d’en faire une nouvelle idée fixe)

Je serais heureux de connaitre vos remarques et commentaires.

Et si vous aimez la lecture, je vous propose :

“L’Implant”, un roman de 450 pages à découvrir : Le thriller “L’Implant”, doublé d’un roman initiatique, surfe sur ces éléments étonnants.  Une malédiction ou un complot infâme : un implant, (une croyance collective très négative s’appuyant sur des idées fixes) serait responsable des crises de civilisation, le résultat du refoulement dans l’inconscient collectif et le déni de notre véritable nature!!!…

Une équipe d’archéologue exhume sous la glace du Groenland, les vestiges d’une civilisation qui avait découvert le mécanisme de la chute de l’Être.

Dans son testament spirituel, elle nous livre ce secret …

Daniel de St André.

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