Sur la base d’interaction des chaines musculaires articulaires postéro-latérales (PL) et an- téro-latérales (AL) – opposées et complémentaires – ainsi que depuis un langage matrice* millénaire qui permet la décomposition de mots pour s’enquérir du ou des sens de leurs phonèmes archaïques, un « discours du mouvement » dans la relation se profile :
⁜ 5 chaînes musculaires articulaires et 1 chaîne musculaire énergétique structurent le corps humain et orientent le squelette en mouvement. 2 d’entre elles structurent l’axe horizontal et en permettent la torsion. Dites “relationnelles”, ces chaînes signent la manifestation de l’ouverture sur le monde (PL attitude déployée / sociabilité) et du retour à soi (AL attitude repliée / protection).
PL et AL ont chacune leur pivot primaire au niveau de la hanche et correspondent à deux dominantes psychologiques : l’extraversion/domination (PL) et l’introversion/ soumission (AL). La perception de l’environnement diffère selon l’importance de leur imprégnation.
QUELQUES CARACTERISTIQUES DU TYPE INTROVERTI AL :
Fermeture du bassin, pieds tournés vers l’intérieur, tonus musculaire le plus installé aux épaule, vision analytique (étroite), oreilles bien collées. La fermeture dextrogyre est manifestée par l’énergie concentrée au niveau des jambes ; l’introverti se stabilise ou se protège voire devient mutique. Emotion dominante : la tristesse.
QUELQUES CARACTERISTIQUES DU TYPE EXTRAVERTI PL : Ouverture du bassin, pieds écartés, tonus musculaire le plus installé aux hanches, vision synthétique (large), oreilles décollées. L’ouverture levogyre est manifestée par l’énergie concentrée au niveau des bras ; l’extraverti « embrase le monde » et s’il sur occupe l’espace, son courage et ses actions sont intrusifs. Emotion dominante : la colère. L’excès de tension en PL peut entraîner une attitude arquée avec le bassin en avant, les genoux déverrouillés ; une position arrière du thorax compensée par la position avant du cou avec éventuellement une cyphose en D6 (convexité).
⁜ La tradition chinoise – porteuse d’une médecine ancestrale et d’un livre des mutations (Yi-king) – nous renseigne sur la façon dont est perçue le corps humain. Dans la pensée chinoise, l’être humain est signifié par l’idéogramme rén « celui qui se tient debout » ; il possède avant tout un corps. Sa genèse proviendrait d’un dieu créateur – Pangu – homme géant sorti d’un oeuf et dont l’humanité chinoise aurait surgi de sa chevelure, tels des poux ! Pangu, ancêtre chinois de l’Homme debout, se décompose en langage matrice1 : PAN-GÙ « arc du cou » ou « arque de la nuque »
* Emešà, ou langage matrice, renferme le sumérien et l’akkadien (berceau linguistique mésopotamien). Le travail de décomposition s’appuie sur des ouvrages de référence majeurs, tels que ceux de L-J Bord, R Mugnaioni et de R Labat. La compréhension de toute décomposition dépend du contexte dans lequel le mot est placé.
Source Colère à l’oeuvre – Ed Geuthner. Plus d’infos sur nam-silim.fr
Catherine Breant, auteure, Kinésiologue, Homéopathe à Verrieres-le-Buisson
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