Depuis un langage matrice qui permet la décomposition de mots pour s’enquérir du ou des sens de leurs phonèmes archaïques, voici quelques entrailles mises à nu* :
Décomposition syllabique du mot latin CORPUS selon différents contextes :
KUR4-PÚ-ÚŠ « épaissir le réservoir du sang »→ corps gras – excès de cholestérol, athérome
KUR4-PÚ-ÙŠ « prééminent réservoir du placenta »→ corps jaune qui sécrète de la progestérone issue du cholestérol sanguin
KUR4-PÚ-ÙŠ « grossier réservoir de mort »→ désintégration du corps jaune en fin de cycle
KÚR-PÚŠ « rompre le sceau de l’oppression » (omerta, conflit)→ corps d’armée
KUR7-PÚŠ « surveiller les difficultés »→ corps d’élite
KUR7-PÚ-ÚŠ « guetter/surveiller le réservoir du cadavre/du sang »→ levée de corps en médecine légale
Décomposition syllabique de l’entité Corps-Mémoire (devenue APF CONCEPT puis Intégration Ressources ACM CONCEPT)
KÙR-PÚŠ « purifier l’oppression/la peine/ la douleur »
ME-MU-RI6-Á porte approximativement ce qui « restaure notre être ou le destin et apporte force ou pouvoir »
ME-MU-RI-A la « charge ou le destin du témoignage porté par l’eau » →mémoire de l’eau
KÙR-ME-MU-IR-E « purifier notre être en le restaurant [par la verbalisation] (E parler, dire) de nos plaintes, de nos pleurs ou de nos gémissements»
KÙR-PÚ-ÚŠ ME-MU-RI-Á « purifier le réservoir du sang de notre être, du présage projeté ou mis en place par la force »→ contexte haruspicinal
SOMA ou le corps physique
SU-MA « corps lié » et « lier la chair »→ connexions neuronales
SUM-A donner l’eau », « déposer l’eau »→ % majoritaire d’eau dans le corps
SOMA ou la substance vitalisante
En sanskrit, le soma correspond très probablement au pressurage de l’amanite tue-mouche, Agaricus Muscarius, destiné à en extraire le suc porteur d’une puissance vitalisante.
SU-MA4 mène à « quitter le corps »→ sortie hors du corps
KUNDALINI le potentiel énergétique
Depuis les dermatomes (zones cutanées réflexes) reliés aux nerfs sensoriels rachidiens et aux nerfs crâniens, 840 + 160 portes des sens sont accessibles. Ces mille branches nerveuses, ramifiées au crâne et à la colonne forment ainsi une « échelle » de pouvoir (aussi appelée ligne des sens) qui éveille le corps en mouvement.
KUN-DA-LÍ-NÍ « réservoir d’un canal avec [une] mesure exacte [de] puissance / [de] soi-même/du corps ».
Source : Colère à l’oeuvre – Editions Geuthner. Plus d’infos sur nam-silim.fr
* Emešà, ou langage matrice, renferme le sumérien et l’akkadien (berceau linguistique mésopotamien). Le travail de décomposition s’appuie sur des ouvrages de référence majeurs, tels que ceux de L-J Bord, R Mugnaioni et de R Labat. La compréhension de toute décomposition dépend du contexte dans lequel le mot est placé.
Catherine Breant, auteure, Kinésiologue, Homéopathe à Verrieres-le-Buisson
[contact-form-7]