Les scientifiques sont formels : ce phénomène typiquement français n’est pas bon pour la santé ! En effet, au même titre que l’alcool et la cigarette, les plaintes régulières auraient des effets néfastes sur notre cerveau.
La science démontre que la plupart des gens se plaignent en moyenne une fois par minute au cours d’une discussion ! De plus, comme d’autres addictions, ce travers procure une sensation de plaisir à celui qui s’y abandonne.
Tout cela s’explique dans le cerveau. Lorsque vous vous plaignez fréquemment, votre cerveau s’adapte pour faciliter ce type de comportement. Plus vous en prenez l’habitude, plus vous êtes tenté d’être négatif. En effet, ce dernier privilégie l'efficacité, il n'aime pas travailler plus que nécessaire, alors quand vous faites plusieurs fois la même chose, vos neurones entrent en contact les uns avec les autres afin de fluidifier la circulation de l'information. La fois suivante, c'est encore plus rapide, et il est plus facile de répéter le comportement en question. Tellement facile, d'ailleurs, que vous ne vous en rendez pas forcément compte.
C’est mauvais pour votre santé !
Oui, vous plaindre régulièrement endommage votre cerveau ! Des chercheurs de l’université de Stanford ont découvert que l’une des conséquences de cette habitude est la réduction de l’hippocampe, la partie du cerveau qui gère votre réflexion et votre capacité à résoudre les problèmes. L’hippocampe est d’ailleurs l’une des zones les plus vulnérables à la maladie d’Alzheimer. A l’inverse, les pensées positives augmente sa surface, vous procurant ainsi sensation d’apaisement et de bien-être.
En plus des lésions cérébrales que cela entraîne, lorsque nous nous plaignons, le corps produit également du cortisol, l’hormone du stress ! Il redirige l’oxygène, les flux sanguins et toute notre énergie vers les systèmes essentiels à la survie immédiate. Conséquences : La tension artérielle et le taux de glycémie grimpent en flèche ! Ces quantités importantes de cortisol dégradent le système immunitaire, favorisent un taux élevé de cholestérol, les maladies cardiovasculaires ou encore le diabète.
Enfin, cette attitude négative est également très néfaste pour votre entourage ! Notre cerveau s’adapte naturellement, et sans que nous en ayons conscience, à l’humeur de ceux qui nous entourent. Nous sommes des êtres intrinsèquement sociaux, et ce processus dit des neurones miroirs, est à la base du sentiment d’empathie. Le problème est qu’à l’excès, les jérémiades s’apparentent à la tabagie : pas besoin d’être fumeur pour en subir les effets négatifs ! Il faut donc faire preuve de prudence quand on fréquente des gens négatifs. Si vous étiez avec un fumeur, vous passeriez l'après-midi à inhaler la fumée de sa cigarette? Non ! Vous vous mettriez à l'écart, et c'est précisément ce qu'il convient de faire avec les gens qui se plaignent.
Apprenez à relativiser !
Afin donc de préserver votre santé et celle de votre entourage, essayez de modifier votre comportement quand vous ressentez le besoin de vous plaindre. Commencez par penser à tout ce dont vous pouvez vous réjouir. Le pouvoir de la gratitude est reconnu, et être reconnaissant de ce que l’on a réduirait de 23% la production de cortisol. Des recherches menées par l’université de Californie ont démontré que les personnes qui s’efforçaient quotidiennement de voir le bon côté des choses étaient de meilleure humeur, beaucoup moins angoissés et avaient plus d’énergie !
Alors chaque fois que vous êtes négatif ou pessimiste, pensez-y et changez d'attitude. Avec le temps, cela deviendra un automatisme
Source : http://www.huffingtonpost.fr
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