Quelques règles de Qi Gong avec Valérie Rodriguez

 * Si vous êtes fatigué, en manque d’énergie ou en hypotension insistez sur l’inspire. A faire aussi en début de journée .

* Si vous êtes hypertendu, dans des montées de  colère, insistez sur l’expire en secouant les bras pour redonner à la terre et faire descendre le trop plein. A faire aussi en fin de journée pour baisser le yang du haut du corps.

L’intensité de notre souffle fera la différence dans notre pratique.

Nous pouvons très bien travailler sur un souffle très doux, permettant la détente et l’endormissement, mais aussi augmenter l’intensité jusqu’à la transe de souffle pour activer le Feu en nous et augmenter l’énergie.

Pour cela il est nécessaire d’être bien accompagner  par un professeur qui pourra vous guider au mieux dans votre voyage ?

EN POSITION ASSISE SUR UN TABOURET 

Progressivement, dans l’écoute attentive de la progression de votre souffle, laisser monter l’inspire en vous depuis la base de votre plancher pelvien sur lequel vous prendrez appui.

1)   Inspire en appuyant le plancher pelvien sur la chaise et imaginez une colonne d’air qui se forme et monte jusqu’au nombril.

2)   Concentrez vous sur votre respiration ventrale dans un premier temps

3)   Laissez ensuite cet inspire monter jusqu’au plexus (à faire plusieurs fois) – Sentez et repérez les étapes .

4)   Le diaphragme se détend peu à peu et vous donne envie de bailler. Autorisez vous à bailler pleinement

5)    L’onde de souffle continu dans la poitrine (zone sensible) – Vous devez être très doux et douce avec vous même à cet endroit.

6)   A la Gorge, laissez un filet d’air passer entre les lèvres desserrées.

7)   Une onde de fraîcheur et de bien être vient illuminer votre visage, avant de redescendre sur l’expire naturellement.

8)   Répéter ce mouvement plusieurs fois afin de libérer les émonctoires, détendre le diaphragme, dissoudre les tensions par le bâillement.

Voilà une première étape nécessaire avant l’activation et le réveil de l’onde par le mouvement, le sentiment et l’amplitude de notre geste qui s’effectue alors sans effort et dans l’élan de notre souffle de vie.

Nous pouvons pratiquer cet exercice assis, debout ou au allongé au sol, mais l’assise permet de concrétiser nos appuis du plancher pelvien.

Je vous souhaite une bonne pratique et un bon printemps dans le renouvellement incessant de notre souffle !

Au plaisir de vous accompagner pour d’autres voyages trans–sensoriels.

Valérie Rodriguez, Qi gong, Wutao, shiatsu-Centre

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